Abstentionnisme, réfugiés, menstruations, sujet d’actualité, l’équipe de chercheurs associée parfois à des étudiants initie un certain nombre d’expériences spécifiques afin d’identifier les ressorts à activer pour déclencher de la viralité. La méthode de travail est ainsi fondée sur l’expérimentation en temps réel, avec la possibilité de lancer un test, le corriger, l’arrêter ou le renouveler dans des délais courts. Le fait que la viralité se mesure quantitativement est un avantage du projet car les retours immédiats permettent d’affiner les stratégies de recherche. La temporalité rapide de ce mode opératoire est adaptée à la réactivité des publics. La recherche s’articule sur les dynamiques des réseaux qui court-circuitent les modèles institutionnels de communication. Cependant, la recherche ne se contente pas de résultats quantitatifs qui parfois révèlent des paramètres plutôt déceptifs. C’est par exemple souvent l’idée exprimée de la façon la plus caricaturale qui se déploie le mieux sur les réseaux sociaux, il faut alors relativiser le succès de l’expérience. À terme, ces expérimentations selon un mode essai-erreur doivent nous permettre d’inventer un langage qui s’articule visuellement, textuellement, performativement en fonction des qualités virales des réseaux sociaux. L’enjeu ici étant à terme de renouveler les mécanismes du buzz en matière d’expression citoyenne.

Projet de recherche, financement RCDAV 2017–2019
Haute école d’art et de design – Genève

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Une banque transnationale room, circulation des images

Le buzz pour le buzz

L’héroïsation de soi, parler de l’abstentionnisme

KIM KARDASHIAN UN, création d’un mème

Café cunni, une fake news au service d’un tabou

Prison, parler de la condition des détenus dans le monde

Head Me, plateforme d’images pour rebondir sur l’actualité

Gilets jaunes, il est temps de poser des questions

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